Notre ambition : sortir la boulangerie du pétrin.
SUD·SUD·EST est une boulangerie biologique, artisanale et coopérative.
François
Diplômé des Langues Orientales, je travaille comme fonctionnaire international à l’UNESCO, agence des Nations-Unies pour la culture et l’éducation, pendant 20 ans.
Grand amateur de pain depuis l’enfance, je décide en 2021 d’effectuer une journée en immersion chez un paysan boulanger dans la Drôme. Je démissionne de l’UNESCO fin 2021 et présente le CAP Boulangerie en candidat libre.
En août 2022, j’intègre l’École Internationale de Boulangerie, et effectue des stages ici et là pour approfondir mes connaissances.
En janvier-février 2024, je prête main forte lors de l’ouverture du fournil Mouillette, à Enghien-les-Bains. Je travaille ensuite chez Pétrin Couchette, à Marseille.
Pierre
En 2018, je deviens boulanger près de Marseille, à Fuveau, et passe mon CAP de boulangerie en juillet 2019. Je produis ensuite du pain et d’autres gourmandises dans plusieurs refuges de haute-montagne, dont celui de la Pra et celui du Col de la Vanoise.
En 2019, je rejoins les débuts de l’aventure de la société coopérative le Pain des Cairns, à Grenoble, dans laquelle je m’associe très rapidement.
Le Pain des Cairns emploie aujourd’hui 17 personnes, réalise en 2024 un chiffre d’affaires annuel de 1,2M€ et produit plus d’une tonne de pain par jour. C’est probablement la plus grosse boulangerie autogérée de France.
J’ai par ailleurs été jury à l’École Internationale de Boulangerie et maître d’apprentissage.
Vous ?
Ou alors vous ?
La boulangerie fait rêver
En France, la boulangerie tient une place de premier plan dans l’imaginaire collectif. Le boulanger confectionne des produits alimentaires de première nécessité et son rôle social est, à juste titre, valorisé.
Pour autant, la pénibilité de cette profession est peu reconnue. Port de charges lourdes et mouvements répétitifs, horaires difficiles et peu compatibles avec l’épanouissement personnel, faibles rémunérations, les écueils sont nombreux. Bref, le métier est à réinventer.
Remettre le travail à sa place
En parallèle, le rapport au travail évolue. La demande est forte pour trouver de nouveaux équilibres entre vie professionnelle et vie personnelle, pour faire en sorte que le travail soit un moyen, et non une fin.
Dans des boulangeries, comme dans d’autres entreprises, on travaille souvent pour d’autres, pour un patron, pour des actionnaires, qu’on voit peu mais qui décident beaucoup. Les employés du quotidien n’ont que trop rarement la main sur leur quotidien professionnel.
Nous avons vécu, d’une manière ou d’une autre, ces contraintes. Nous savons qu’elles ne sont pas intangibles.
Faire autrement
Forts de ces convictions, nous créons la boulangerie SUD·SUD·EST.
Notre ambition est de créer une boulangerie où le métier de boulanger peut s’exercer sans abîmer. Une boulangerie coopérative où nous partageons les responsabilités, les devoirs, mais aussi les droits, et les bénéfices. Parce que les uns ne vont pas sans les autres.
Pour le dire autrement, une boulangerie qui ne perd pas le Nord.